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Décarbonation des transports en France : ce qui va changer pour les déplacements professionnels

Avec près de 100 M€ de financements européens pour 16 projets nationaux, la décarbonation des transports en France entre dans une phase très concrète. Ports, aéroports, bornes de recharge, hydrogène : ces investissements vont modifier en profondeur la manière dont les collaborateurs se déplacent pour leur organisation. Cet article décrypte, pour les voyageurs d’affaires et les organisateurs de déplacements, ce que ces projets vont changer au quotidien et comment en faire un levier de performance et de transition climatique.

Financements AFIF en Europe ≈601 M€ 70 projets sélectionnés en 2025
Montant obtenu par la France ≈100 M€ 16 projets d’infrastructures bas-carbone
Périmètre des projets Ports, aéroports, routes + bus urbains & hydrogène
Objectif Accélérer la baisse des émissions Décarbonation des transports en France

La décarbonation des transports en France n’est plus un concept abstrait ni une perspective réservée aux experts en politique publique. Avec près de 100 M€ de subventions européennes dédiées à 16 projets nationaux, elle devient un chantier très concret qui touche directement les déplacements des collaborateurs : trajets vers les sites clients, tournées commerciales, séminaires, missions techniques, visites de production.

Ces financements, issus du dispositif AFIF au sein du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe, ciblent les maillons clés des infrastructures : alimentation électrique des navires à quai, électrification des opérations aéroportuaires, déploiement massif de bornes de recharge pour véhicules légers et lourds, modernisation de dépôts de bus, essor des stations d’hydrogène. Autrement dit, toute la chaîne qui rend possibles les déplacements professionnels est en train de se transformer. La requête « Décarbonation des transports en france » renvoie désormais à des projets très concrets qui impacteront le terrain dans les mois et années à venir.

Pour les voyageurs d’affaires et les organisateurs de déplacements, l’enjeu n’est pas seulement d’être informés, mais de comprendre comment ces évolutions vont modifier les options disponibles, les coûts, les habitudes et les arbitrages carbone, afin d’anticiper et de tirer parti de cette nouvelle donne.

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🔄 Décarbonation des transports en France : un tournant pour les déplacements professionnels

AFIF : 16 projets français pour près de 100 M€

La France fait partie des principaux bénéficiaires du deuxième appel à projets Alternative Fuels Infrastructure Facility (AFIF), avec 16 projets soutenus pour un montant cumulé d’environ 100 M€. Ces subventions s’ajoutent aux 75 M€ obtenus lors de la première échéance, confirmant une dynamique forte en faveur de la transition bas-carbone.

Les projets retenus couvrent l’ensemble de l’écosystème : ports, aéroports, axes routiers, dépôts de bus, stations d’hydrogène. Pour les entreprises, cela signifie que les principaux hubs utilisés pour les déplacements professionnels vont progressivement basculer vers des infrastructures compatibles avec les objectifs climatiques nationaux et européens. L’environnement dans lequel vous réservez, organisez et pilotez les déplacements de vos équipes ne sera plus le même d’ici quelques années.

De l’annonce politique à la réalité terrain pour les collaborateurs

Pendant longtemps, la décarbonation des transports en France a pu sembler lointaine pour les voyageurs d’affaires : les contraintes étaient bien réelles (peu de bornes rapides, flottes limitées, offres alternatives parfois plus chères), tandis que les bénéfices concrets restaient difficiles à percevoir dans le quotidien des déplacements.

Avec ces 16 projets, la logique change : ce sont les infrastructures de base qui évoluent. Plus de bornes rapides sur les axes autoroutiers, des opérations aéroportuaires électrifiées, des ports moins émetteurs, des bus urbains électriques ou à hydrogène : la mobilité professionnelle devient plus sobre sans nécessairement ajouter de complexité côté utilisateur. Les voyageurs d’affaires garderont le choix de leurs trajets, mais dans un système où les solutions bas-carbone seront de plus en plus intégrées par défaut.

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📊 Où vont les financements ? Ports, aéroports et corridors prioritaires

Ports français : alimentation électrique à quai et réduction des émissions locales

Une part significative des fonds est dédiée à l’alimentation électrique des navires à quai, notamment dans les ports de Saint-Malo, Bordeaux et au sein du réseau HAROPA (Le Havre, Rouen, Paris). Lorsque les navires sont à l’arrêt, ils pourront se brancher au réseau électrique au lieu de faire tourner leurs moteurs auxiliaires, ce qui réduit fortement les émissions de CO₂, de particules fines et de bruit.

Pour les entreprises dont l’activité implique des passages fréquents par ces zones portuaires – logistique, industrie, énergie, services – cela signifie des escales moins polluantes et des interfaces multimodales progressivement plus vertueuses. Même si le collaborateur ne « voit » pas directement l’infrastructure, l’empreinte carbone de son déplacement se trouve mécaniquement réduite.

Aéroports : opérations au sol électrifiées à Toulouse-Blagnac et Paris-CDG

Côté aérien, la décarbonation des transports en France passe par des investissements majeurs à Toulouse-Blagnac et Paris-Charles-de-Gaulle, avec près de 30 M€ à CDG pour le projet CLEARCDG28. Objectif : électrifier massivement les opérations au sol sur les terminaux 1 et 2 : unités de pré-conditionnement d’air, groupes électrogènes au sol, stations de recharge pour les équipements de manutention.

Pour les voyageurs d’affaires, cela se traduit à terme par des infrastructures plus modernes, des opérations plus silencieuses et moins d’émissions liées aux phases d’escale et de rotation des appareils. Pour les organisateurs de déplacements, ces plateformes deviendront des hubs de référence pour concilier performance opérationnelle et exigences ESG dans les politiques internes.

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🧩 Routes et flottes professionnelles : la montée en puissance de l’électrique

Bornes de recharge : des trajets longue distance mieux sécurisés

Une autre partie des financements européens est consacrée au déploiement massif de stations de recharge pour véhicules électriques, légers comme lourds. TotalEnergies coordonne ainsi un projet de 19 sites de recharge mégawatt destinés aux camions électriques, tandis qu’Engie Mobilités électriques, Izivia, Electra ou encore Voltix renforcent le maillage des corridors autoroutiers.

Pour les flottes professionnelles, cela change la donne : la crainte de l’autonomie diminue, les temps de recharge se réduisent grâce à la haute puissance, et les itinéraires intégrant l’électrique deviennent plus simples à planifier. Les directions achats et les travel managers disposent d’arguments concrets pour basculer une partie des véhicules de services, navettes internes ou déplacements inter-sites vers des motorisations électriques sans sacrifier la continuité de service.

Transports urbains : des bus plus propres pour les trajets du quotidien

La décarbonation des transports en France passe aussi par les réseaux de bus urbains. Keolis Grand Paris Vallée de la Marne bénéficie par exemple de financements pour électrifier un dépôt diesel existant et construire un nouveau dépôt équipé de bornes de recharge et de panneaux solaires, afin de gérer 98 bus électriques.

Pour les collaborateurs, cela signifie des trajets plus silencieux et moins polluants entre gares, sites d’entreprise, hôtels, lieux d’événements ou zones d’activité. Pour les organisateurs de déplacements, ces évolutions offrent davantage d’options pour encourager des parcours combinant train, transports publics et véhicules partagés, sans renoncer au confort ni à la ponctualité.

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✈️ Hydrogène et innovations : un nouveau terrain de jeu pour les flottes professionnelles

Stations d’hydrogène : des corridors bas-carbone pour poids lourds et flottes captives

La filière hydrogène bénéficie également d’un soutien important, avec des projets comme HyNA Brive-Ussac, HyNA Niort ou encore des stations déployées par Qair et Hydrogène Nouvelle-Aquitaine. Ces sites sont conçus pour fournir de l’hydrogène à double pression, capable d’alimenter véhicules légers et poids lourds, avec une capacité d’au moins une tonne par jour.

Pour les entreprises disposant de flottes captives ou opérant sur de longs corridors logistiques, ces infrastructures ouvrent une alternative crédible aux carburants fossiles. Elles permettent d’envisager, à moyen terme, des schémas de déplacements professionnels où l’hydrogène devient une solution pour les trajets les plus intensifs, notamment dans les secteurs de l’industrie, de la distribution ou des services techniques sur site.

Anticiper les prochaines étapes dans les politiques de déplacements

La décarbonation des transports en France s’inscrit dans une trajectoire de long terme qui combine électrique, hydrogène, biocarburants et carburants synthétiques. Pour les voyageurs d’affaires, l’offre visible dans les outils de réservation va progressivement intégrer ces nouvelles énergies, souvent sans qu’ils aient besoin de maîtriser tous les aspects techniques.

En revanche, pour les responsables de la politique déplacements, l’enjeu est d’anticiper cette diversification des solutions : identifier quels corridors pourront basculer vers l’hydrogène, où l’électrique sera le plus pertinent, comment articuler ces choix avec les obligations réglementaires européennes et les objectifs de réduction d’émissions inscrits dans la stratégie RSE de l’organisation.

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💡 Ce que ces projets changent concrètement pour les voyageurs d’affaires

Pour les collaborateurs en déplacement

À court terme, les voyageurs d’affaires constateront surtout une amélioration progressive de l’environnement de déplacement : gares routières et ports moins bruyants, bus plus silencieux, aéroports plus modernes, temps de recharge mieux intégrés dans les itinéraires, options bas-carbone plus visibles dans les outils de réservation mis à disposition par leur entreprise ou par leur TMC.

À moyen terme, la décarbonation des transports en France permettra d’accéder à davantage d’alternatives responsables sans renoncer à la flexibilité : combiner train et voiture électrique, profiter de navettes urbaines propres, sélectionner des itinéraires passant par des hubs modernisés. L’expérience utilisateur reste centrale, mais elle s’inscrit dans un cadre où la performance environnementale devient une caractéristique clé de la solution proposée.

Pour les organisateurs de déplacements et les directions RSE

Pour les travel managers, directions achats, DAF et équipes RSE, ces projets ouvrent un nouveau champ de possibilités mais aussi de responsabilités. Ils permettent :

  • d’aligner la politique déplacements sur une trajectoire claire de réduction d’émissions, cohérente avec les investissements publics ;
  • de revoir les grilles de sélection des prestataires en intégrant la performance carbone des infrastructures utilisées ;
  • d’exploiter les nouveaux hubs et corridors bas-carbone pour redessiner les schémas de déplacement des collaborateurs ;
  • d’alimenter le reporting extra-financier avec des données plus précises sur les émissions liées aux déplacements.

À condition de disposer d’un outil de pilotage adapté, comme une plateforme centralisée de réservation et de reporting, la décarbonation des transports en France peut ainsi devenir un levier stratégique, et pas seulement une contrainte réglementaire supplémentaire.

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🎯 Comment aligner dès maintenant votre politique déplacements sur la décarbonation

Les financements européens posent les bases d’un système de mobilité plus sobre, mais c’est bien au niveau des entreprises que se joue la traduction opérationnelle. Pour que la décarbonation des transports en France se traduise par une baisse réelle des émissions liées aux déplacements professionnels, il est nécessaire d’adapter les règles internes, les contrats fournisseurs et les outils de pilotage.

Quelques axes d’action concrets pour les directions financières, achats, déplacements et RSE :

  • Cartographier les ports, aéroports, corridors routiers et réseaux urbains bénéficiant des projets AFIF, puis les prioriser dans les itinéraires professionnels.
  • Intégrer des critères bas-carbone dans les appels d’offres : infrastructures électrifiées, recours à l’hydrogène, bornes de recharge, politique de carburants alternatifs.
  • Rendre visibles les impacts carbone dans l’outil de réservation, grâce à des filtres, des recommandations et des comparatifs d’itinéraires.
  • Fixer des objectifs chiffrés de réduction d’émissions sur les déplacements des collaborateurs et les suivre dans un reporting régulier.
  • Tester les solutions électriques ou hydrogène sur certains axes pilotes, pour ensuite élargir à l’ensemble des équipes lorsque les résultats sont concluants.
  • Former les voyageurs d’affaires aux nouveaux réflexes de mobilité bas-carbone, avec des messages simples et orientés bénéfices (confort, prévisibilité, cohérence avec la stratégie de l’entreprise).
  • Centraliser les données de déplacements via une plateforme comme Click & Control, afin de connecter la décarbonation des transports en France aux décisions quotidiennes.

🚀 Décarbonation des transports en France : transformer un cadre public en avantage compétitif

La décarbonation des transports en France franchit un cap avec ces 16 projets soutenus par près de 100 M€ de subventions européennes. Ports électrifiés, aéroports modernisés, corridors routiers équipés de bornes hautes puissances, bus urbains électriques, stations d’hydrogène : toute la chaîne de mobilité professionnelle est en train de se restructurer autour de solutions bas-carbone.

Pour les entreprises, la question n’est plus de savoir si cette transformation va s’imposer, mais comment l’anticiper et en faire un levier stratégique. En s’appuyant sur des partenaires spécialisés comme Travel Planet et sur une plateforme tout-en-un comme Click & Control, il devient possible de connecter ces investissements publics aux décisions opérationnelles : choix d’itinéraires, sélection de prestataires, arbitrages budgétaires, trajectoire climat.

La décarbonation des transports en France ne doit pas rester une information macro-économique : elle peut devenir, pour chaque organisation, un moyen concret d’améliorer l’expérience des collaborateurs en déplacement, de réduire les émissions et de renforcer sa compétitivité sur un marché où les critères environnementaux prennent une place croissante.

Aligner vos déplacements professionnels sur la décarbonation des transports en France

Plateforme de réservation, rail par défaut, pilotage carbone, reporting RSE : construisez une stratégie de déplacements professionnels cohérente avec les investissements publics, tout en préservant la performance de vos équipes et la maîtrise de vos coûts.

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